HASTA LUEGO HONDURAS…

Publié le par Laurence et Jérôme

HASTA LUEGO HONDURAS…

Mardi 09 décembre, de bonne heure et de bonne humeur, nous arrivons au poste frontière du Honduras. Il est 8h30, un guichet est ouvert et le douanier nous reçoit avec le sourire… Lequel s'efface dès qu'il ouvre le premier des trois passeports que nous lui présentons, et se transforme carrément en grimace une fois qu'il a ouvert et vérifié les deux autres passeports. Il les ouvre, les referme, les rouvre, les tourne dans tous les sens, vérifie chaque page… Intriguée par ce manège, et un peu inquiète, je finis par lui poser LA question bête, qui pourtant crève les yeux : "Hay un problema?"…

Il nous montre alors le tampon sur nos passeports, nous explique que c'est un tampon autorisant le "transito" et non le "turismo". Or, avec le "transito", nous avions 3 jours pour traverser le pays, alors qu'avec le "turismo", nous en aurions eu 90. Sachant que nous sommes entrés dans le pays le 05 décembre, et que nous sommes le 09… effectivement, "hay un problema" !!

Visiblement bien embarrassé, le fonctionnaire nous emmène jusqu'au bureau de sa supérieure, charmante et souriante, laquelle nous explique que nous devons payer une amende de 20$ par personne pour pouvoir sortir du pays... Et c'est reparti…. En avant les sous !! Mais nous ne nous laissons pas faire. Comme le douanier qui a tamponné nos passeports nous a remis en même temps une carte de Tegucigalpa avec un petit livret destiné aux touristes, nous expliquons qu'il ne pouvait pas ignorer notre qualité de touristes. Qu'il se soit trompé de tampon n'est pas notre problème, et nous n'avons pas à payer pour l'erreur d'un fonctionnaire. Non mais dis donc !

La dame toujours souriante nous explique alors qu'elle comprend bien le problème, et qu'elle doit téléphoner à TEGUCIGALPA pour obtenir l'autorisation de nous apposer le bon tampon sans règlement en contrepartie. Après ½ heure d'attente, le premier douanier auquel nous avons remis nos passeports nous appelle et nous les remet dûment tamponnés, en échange de 3$ par personne, la somme "normale" et légale à régler pour la sortie du pays. Et avec le sourire revenu…

Les formalités de sortie du véhicule se font très rapidement, et nous voilà en route pour le poste frontière guatémaltèque. Nos passeports sont tamponnés par les services de l'immigration, mais pour faire valider l'entrée du véhicule, il va encore falloir se démener. En effet, nous n'avons qu'un tampon à faire apposer puisque notre permis de circuler est déjà établi et valable jusqu'au 31 décembre. Seulement, le guichet ferme tout à coup à 10h 15 pour cause de "changement de personnel". Réouverture prévue à … 11h30 !

Jérôme fait alors signe à un homme dans un bureau, lui montre notre permis et lui explique que nous n'avons besoin que d'une validation. Très sympa, il accepte de rouvrir un guichet, nous tamponne notre papier, vient faire le tour du véhicule pour s'assurer que c'est bien lui, et nous pouvons entrer au Guatemala. Que d'énergie dépensée et de temps perdu…

Sur les premiers kilomètres du Guatemala, nous voyons des dizaines et de dizaines de camions garés un peu partout, en attente de pouvoir passer la frontière. C'est impressionnant et une fois qu'on est passé à côté du dernier, on se demande dans combien de jours celui-là fera ses premiers tours de roue au Honduras !!

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C
coucou de Masclat<br /> encore un pays de traversé en 15 minutes C'est un peu surrealiste en plus ce sapin avec ses boules et cette creche dans du sable… l'espris de noël de l Amerique centrale. .<br /> Copan super, belles photos encore ( Jérome et Hugo assis cote à cote sur les pierres regardant l' eternité) tout un symbole<br /> A bientôt<br /> <br /> Bises à vous 3<br /> Coco et christine
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