GUATEMALA, NOUS REVOILA !

Publié le par Laurence et Jérôme

GUATEMALA, NOUS REVOILA !

Mardi 09 décembre : nous voilà donc de retour au Guatemala. Dès notre entrée dans le pays, nous retrouvons les couleurs chaleureuses du Guatemala. Notre premier arrêt se fera à CHIQUIMULA, à quelques kilomètres de la frontière. Nous commençons par faire notre marché, puis déjeunons sur place, dans une charmante petite "comedor", avec un accueil chaleureux et bon enfant.

En fin de journée, nous arrivons à RIO DULCE, endroit connu de tous les navigateurs qui veulent mettre leur embarcation à l'abri des cyclones. Nous nous installons sur le parking d'un hôtel-restaurant qui accepte les "casa rodante" comme la nôtre, et sommes accueillis chaleureusement par Silas et Magali, les propriétaires, et leurs deux enfants Michelle et Giovanni. L'endroit est calme, nous avons l'eau, l'électricité et le WIFI… Que demande le peuple ? Dios ? Nous l'avons aussi… Tous les soirs, de 19h à 21h, un service "religieux" est organisé dans la petite église située à côté du restaurant. Pendant deux heures, on a droit à un concert façon "Jésus revient" dans "la vie est un long fleuve tranquille"... Un homme ou une femme chante accompagné(e) d'une guitare grattée avec la plus grande conviction et des courageux fidèles présents dans l'assemblée qui tapent frénétiquement dans leurs mains. C'est assez joyeux, mais aussi très périlleux et on souffle lorsque les dernières notes se font entendre.. D'ailleurs, au moment où j'écris ces quelques lignes, nous sommes en plein concert. Quel bonheur, ces voix qui s'égosillent à plein poumon dans une totale dissonance, mais pourtant tellement de conviction !!

Nous décidons de nous poser là deux ou trois jours, pour faire une lessive, du nettoyage et se reposer un peu. Les températures sont douces, et le calme des lieux reposant. Hugo court après les poules, se trouve une petite copine pour jouer, et se fait mordre gentiment par le petit lapin blanc de la maison (qui a, comme dit Magali, pris son petit doigt pour une "zanahoria blanca", c'est-à-dire une carotte blanche !).

Au Guatemala, les "grandes" vacances sont en novembre et décembre. Il y a donc beaucoup de passage à l'hôtel, et beaucoup d'occasion de discuter (en "presque" Espagnol…) de notre voyage, de la vie en France et de celle au Guatemala. Sécurité ou insécurité sont les thèmes qui reviennent systématiquement dans les conversations. C'est LE critère qui fait la différence, apparemment…

Mardi, nous nous renseignons pour faire un tour de "lancha" (petite barque plate) sur le Rio Dulce, mais les prix pratiqués sont vraiment prohibitifs, alors qu'il ne s'agit que de passer par une mangrove (ce que Jérôme a déjà fait au Nicaragua) pour arriver dans un village qui, apparemment, n'a aucun attrait particulier. Nous abandonnons donc le projet. Ouf… Je respire ! J'ai bien failli me retrouver au milieu du Rio DULCE, à quelques centimètres de l'eau, dans une embarcation légère. Apparemment, Dios et Jesus, présents dans les parages, me sont venus en aide !

Nous repartons jeudi matin, après avoir passé deux jours très sympas, pour nous diriger vers FLORES, puis TIKAL.

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