Passage éclair au BELIZE…

Publié le par Laurence et Jérôme

Passage éclair au BELIZE…

Mardi 16 décembre. Cette fois-ci, aucun problème aux passages frontières : la sortie du Guatemala n'est qu'une formalité, et l'entrée au Belize est bien organisée. En milieu de matinée, nous faisons nos premiers tours de roue sur des routes qui ne démentent pas que nous sommes en Amérique Centrale, bien que le Belize soit une ancienne colonie britannique. C'est un tout petit pays, assez pauvre, avec un attrait essentiel : ses plages. Les Beliziens, à majorité noire, sont souriants et accueillants. Une partie de la population est composée de "rastas" et une ambiance à la "cool man" règne un peu partout dans le pays.

Nous croisons également quelques mennonites (mouvement chrétien d'origine allemande), reconnaissables à leur style vestimentaire d'un autre temps, tout aussi souriants et sympathiques que la communauté noire. Toutefois, croiser en même temps un rasta et un mennonite est une sensation peu bizarre...On a l'impression de se retrouver dans "retour vers le futur", sans réussir à déterminer lequel n'est plus dans son époque !

Nous nous dirigeons vers les bords de la mer Caraïbe, évitant BELMOPAN, la capitale, et BELIZE CITY. Nous nous installons sur une plage tranquille, à côté d'un bar restaurant, pensant y rester quelques jours. Malheureusement, l'essentiel du comité d'accueil étant assuré par les sandflies (minuscules "mouches de sable" qui piquent méchamment et vous laissent des boutons douloureux pendant plusieurs jours), nous renonçons finalement à nous attarder dans le coin.

Nous repartons mercredi matin pour nous trouver un bivouac dans les terres. Après 60 km d'une piste qui traverse des hectares d'orangers, nous retrouvons la route et nous arrêtons déjeuner dans une petite gargote sur le bord de la route. En milieu d'après-midi, nous arrivons sur une petite presqu'île entourée par un lac. C'est une réserve naturelle protégée, paradis des oiseaux, où vit une petite communauté composée essentiellement d'une population noire et de quelques "british" restés là après la signature de l'indépendance du pays, en 1981. Nous nous installons au bord de la lagune, au calme, près des habitations, mais décidons là encore de ne pas nous attarder, chassés cette fois-ci par les moustiques virulents. On a l'impression qu'ils sont en embuscade et guettent chacune de nos sorties, à toute heure de la journée, pour nous dévorer rageusement !

Jeudi matin, nous prenons donc la route de la frontière pour passer au Mexique. Bye bye Belize, où nous avons parlé anglais pendant 48h, constaté que la vie y est très chère, et aimé les paysages de montagne et les habitants qui nous ont réservé un accueil sympa. Nous y serions restés plus longtemps si les bestioles piquantes n'y étaient pas aussi nombreuses.

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