EN ROUTE POUR COPAN

Publié le par Laurence et Jérôme

EN ROUTE POUR COPAN

Nous voilà donc partis pour COPAN, que nous devrions mettre deux jours à atteindre, en raison des mauvaises routes… Et justement, nous sommes servis d'entrée de jeu : la route qui monte jusqu'à TEGUCIGALPA, la capitale, est dans un état lamentable. Nous connaissions déjà les pistes en "tôle ondulée", mais nous découvrons ici l'asphalte ondulée… C'est assez particulier ! Et pour ne rien arranger, les honduriens sont fous furieux au volant. Les conducteurs mexicains et guatémaltèques sont des anges à côté d'eux.

Nous sommes doublés par une vingtaine de voitures neuves conduites jusqu'à la capitale par des chauffeurs individuels, car les camions porte-voitures n'existent pas. En clair, les acheteurs d'une voiture neuve au Honduras ne peuvent être certains qu'elle n'a jamais pris de trous sur la route ou autre joyeuseté ! Et les conducteurs doivent avoir une prime de "rapidité", car ils prennent tous les risques sur la route sinueuse de montagne pour nous doubler, nous et tous ceux qui se trouvent sur leur chemin, au risque de s'écrabouiller avec la voiture neuve qui est censée arriver entière à destination... Même pas peur !

Nous arrivons à TEGUCIGALPA en fin de matinée, un peu hagards... En l'absence totale de panneaux indicateurs (pour quoi faire ? on est les seuls touristes à s'y aventurer…), nous ne pouvons nous fier qu'au GPS pour prendre la bonne route, lequel se coupe, juste au bon moment... A l'aveuglette, nous fiant à notre fameux flair de pigeon voyageur, nous allons tout droit. Dommage, il aurait fallu tourner à gauche... Aie… Notre flair est lui aussi parti en voyage, mais pas sur le même continent que nous… C'est ballot !

Devant l'impossibilité de faire demi-tour, et le temps que le GPS nous "retrouve", nous voilà rendus au cœur de la ville, au milieu du marché, dans une circulation infernale et dense, où la seule règle est le passage en force à coup de klaxon. Circulant tant bien que mal au milieu des stands et des piétons. nous décidons de joindre le désagréable à l'utile, et Jérôme ouvre sa fenêtre pour faire son marché… Nous mettons 1h à nous sortir de cet infernal enchevêtrement de voitures, de bus de toutes tailles et de véhicules roulants avec ou sans moteur, le plus souvent avec des conducteurs qui font semblant de ne pas nous voir jusqu'au dernier moment et finissent par nous klaxonner parce que, nous aussi, on essaie de se sortir de là !

Cette fois-ci complètement épuisés, nous nous arrêtons déjeuner dans une station service à la sortie de la ville. Nous repartons sous la pluie, espérant que l'après-midi sera moins stressant. Il l'est, heureusement, car sinon je pense que nous aurions purement et simplement fait demi-tour pour regagner illico presto le Salvador ! Vers 16h, alors qu'il tombe des cordes, nous nous arrêtons sur le parking d'un restaurant près de la lagune de Yojoa, dont le propriétaire (cette fois, c'est bien lui !) est charmant. Il accepte de nous y laisser dormir en échange d'un repas. Nous avons, en prime, le Wifi gratuit. La température de 20°C nous permet de passer une nuit un peu plus fraîche et l'endroit est très calme.

Nous repartons dimanche matin, en pleine forme, et prêts à affronter de nouveau les trous, bosses et autres ondulations de la route. Nous roulons une bonne partie de la journée sur des routes tantôt belles, tantôt pleines de trous, et nous parquons en fin d'après-midi sur le parking près du poste de police du site des ruines de Copan pour y passer la nuit. Ouf… Les routes du Honduras sont épuisantes !

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